Un tel dispositif, à d’autres degrés, peut aller jusqu’à la modification complète de la perception d’une salle, voire d’une chapelle (L’art dans les chapelles – Pontivy – 2005, 2006).
Et la procédure de Soizic Stokvis peut très bien se retrouver sur des photographies de paysages de chantiers, d’immeubles éventrés ou de tout un quartier judicieusement cadrés par Soizic Stokvis, la photographie étant l’un des médiums auxquels elle a recours.
Intérieur et extérieur se retrouvent, par la manière de l’artiste, en correspondance, reliés autant par des bandesqui délimitent le périmètre de sécurité du chantier que par la façon de l’artiste qui, de support en support, de cadrages photographiques en installations ou en peintures fait apparaître un nouveau langage souvent appréhendé par notre perception visuelle.
Mise en oeuvre en dehors, en dedans, devant, derrière, voire sur la tranche des espaces, le dispositif de Soizic Stokvis évoque souvent des travaux d’autres artistes contemporains (J. Turrell, G. Rousse, G. Gerbaud avec ses points rouges, etc.) et se posent comme les lignes d’une partition d’une nouvelle musique.
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