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S’il surajoute dans Post-post-production des effets spéciaux hyperspectaculaires au dernier James Bond c’est certainement entraîné par la logique de son titre « Le monde ne suffit pas ». Face à ce manque existentiel et dans une logique extravertie de l’idiotie urbaine poussée à ses ultimes conséquences ses crash-tests témoignent de la résistance individuelle du corps se heurtant violemment – ses vidéo en témoignent – à ces obstacles qui structurent la ville considérée un peu comme un flipper ainsi que l’a expérimenté Franck Scurti, autre artiste de sa génération. Comme l’écrit François Piron : « Julien Prévieux effectue un retournement du comique bergsonien, en plaquant non plus du mécanique sur du vivant, mais désormais du vivant, c’est-à-dire de l’accident, sur du mécanique. »
Toutes ses œuvres peuvent se ramener à des jeux de logique prenant en défaut aussi bien la langue des annonces publicitaires de formation dont il annule la portée collective en les ramenant dans ses « Lettres de non motivation » à la courte vue d’une exigence pleine de bon sens. Certaines de ses œuvres ne manquent pas de relations à l’histoire de l’art contemporain, mais ces références à la performance par exemple, ne constituent jamais une difficulté d’accès à son travail, bien plutôt un second niveau pour des joueurs plus expérimentés.
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