A l’ombre des arbres de Montagnola

Les différents chapitres nous conduisent à une promenade à travers des jardins et des arbres qui ont ponctué sa vie. Romain Arazm dévoile également l’autre facette de cet auteur, prix Nobel de littérature en 1946 : Il a également réalisé une grande quantité de dessins et d’aquarelles.

Dès le premier chapitre, il précise le lien qu’a l’auteur au territoire, à la fois nomade et sédentaire. Puis, il évoque de quelle manière ses écrits sont peuplés de références à des artistes, des créateurs et des artisans. « L’arbre est spirituel parce qu’il constitue une voie d’accès à un monde qui n’est pas celui des hommes, la forêt peut être considérée comme magique. » écrit-il. En effet, la forêt est décrite comme le lieu où on peut s’abriter, dans les écrits de l’auteur allemand. Dans cet éloge de la place de l’arbre, Romain Arazm précise que ces êtres apparaissent dotés d’une conscience. Il compare d’ailleurs les descriptions littéraires à ses dessins et aquarelles. En citant de nombreux passages de textes de l’auteur, il nous dévoile de quelle manière les arbres peuvent être nos témoins, nos complices et nos confidents.

Comme pour clore ce parcours à travers les livres d’Hermann Hesse, il explique que dans ses romans, les personnages portent un regard bienveillant sur les arbres, un grand respect, teinté de spiritualité.

Ainsi, cet ouvrage s’inscrit dans une actualité littéraire autour du besoin d’une connexion de l’homme à la nature. Il met en lumière la pensée d’un auteur, qui trouve une résonnance avec les réflexions actuelles. Historique, biographique, philosophique, théologique, écologique, ce livre invite à découvrir de quelle manière les arbres sont sources de pensée, de création et au cœur des enjeux d’un monde en transformation.